Bonjour voilà l’interview de Emmanuelle que j’ai posté sur le forum de Bragelonne le 8 décembre 2012.
Stupidboy : Bonjour Emmanuelle, merci de te prêter à cette interview. Alors pour commencer peux-tu nous parler de ta première expérience de romancière avec Porcelaines aux éditions le manuscrit ?
Emmanuelle Nuncq : Même si j’ai gagné le Prix du premier roman 2011 avec « Porcelaines », c’était une expérience déplorable que je ne recommande à personne. Le seul avantage que j’en ai retiré, c’est que j’ai pu mesurer par la suite combien le travail de Bragelonne/Castelmore est exceptionnel !
SB : Je sais que tu as la passion des costumes et que tu es un peu couturière et on a la chance de voir tes créations sur le grenier de Mademoiselle Mars. Si Bordemarge était adapté au cinéma aimerais-tu participer à la création des costumes ?
EN : Alors là, oui, carrément, et je n’attendrai même pas qu’on me le demande pour proposer mes services ! J’ai longtemps voulu être costumière pour le cinéma, et je ne raterais pas une occasion pareille ! Et si Bordemarge était adapté au cinéma, croyez bien que je ferais également tout pour jouer dedans ! (Même un membre de la cour de Silas coupé au montage )
SB : Quelques critiques te reprochaient l’utilisation d’un vocabulaire trop compliqués part rapport à l’âge du publique, qu’en penses-tu ?
EN : Qu’il ne faut pas sous-estimer les enfants, et que sur le livre, il est clairement indiqué que c’est destiné aux plus de 14 ans. Je ne pouvais décemment pas écrire une fiction se passant dans un monde de cape et d’épée sans placer quelques « Félon, je vais t’estourbir ! »
SB : Le concept de Bordemarge est né bien avant le roman, peux-tu nous conter sa genèse ?
EN : Je faisais du jeu de rôle fut un temps, et j’en avais marre que les personnages soient toujours confinés dans un monde très précis, et que je ne puisse pas les manipuler. L’Onyreïdée est née de cette frustration : c’est un monde de fiction où l’on peut choisir un personnage stéréotypé pour le faire évoluer à sa guise. Au sein de l’Onyreïdée, il existe une infinité d’univers. Bordemarge est celui de la fiction d’aventures, du roman feuilleton de cape et d’épée, tel que je le vois. Il y a autant d’univers que d’imaginaires humains !
SB : Le voyage dans un monde imaginaire est un thème que l’ont retrouve dans le cinéma, les bd et les romans comme Cœur d’encre de Cornelia Funke, t’en es-tu inspirée ? Sinon qu’elles sont tes sources d’inspirations ?
EN : Je lis et je regarde énormément de films. Mes inspirations sont ancrées en moi et je les ai ressorties assez inconsciemment. Quand on me dit que Bordemarge ressemble à Telle ou Telle œuvre, je me dis toujours « ah oui c’est vrai, je n’y avais pas fait attention, mais c’est que j’aime beaucoup. » et puis je suis flattée
SB : Tu prépares une suite à Bordemarge peux-tu nous faire un petit spoiler ?
EN : J’ai terminé d’écrire Novalys. Voilà, vous avez le titre Bon allez, un spoiler de plus : l’héroïne s’appelle Emily, et apparaît à la fin de Bordemarge
SB : Penses-tu faire d’autres volumes se passant à Bordemarge ? Sinon as-tu d’autres univers en construction ?
EN : A Bordemarge, non, pas dans l’immédiat, mais dans d’autres univers de l’Onyreïdée, oui, des idées, j’en ai des tonnes. Trop, à vrai dire
SB : Toi qui es passionné par les romans du XIXeme siècle, notamment de cape et d’épée, n’as-tu jamais été tenté de faire des romans historiques ?
EN : C’est une bonne question J’en ai commencé plusieurs, j’adore ça, et surtout le travail de préparation qu’il y a derrière, mais j’ai un problème : au bout d’un moment, il y a toujours quelque chose de bizarre et de surnaturel qui intervient
Voila je remercie Emmanuelle d’avoir répondu à mes questions